jéhovah Dieu

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mercredi 1 juin 2011

louisette07@live.fr

Comment distinguer
le bien et le mal ?

Homme s’interrogeant sur la voie à suivre
QUI est en droit d’établir les normes du bien et du mal ? Cette question a été soulevée au tout début de l’histoire humaine. Selon le livre biblique de la Genèse, Dieu a nommé “ arbre de la connaissance du bon et du mauvais ” un arbre qui poussait dans le jardin d’Éden (Genèse 2:9). Il avait ordonné au premier couple humain de ne pas manger du fruit de cet arbre. Toutefois, son ennemi, Satan le Diable, a insinué à Adam et Ève que, s’ils mangeaient de cet arbre, leurs yeux ‘ ne manqueraient pas de s’ouvrir ’ et, ‘ à coup sûr, ils seraient comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais ’. — Genèse 2:16, 17 ; 3:1, 5 ; Révélation 12:9.
Le serpent, Adam et Ève Adam et Ève étaient placés devant un choix : accepter les normes divines du bien et du mal, ou suivre leurs propres normes (Genèse 3:6). Ils ont choisi de désobéir à Dieu et de manger de l’arbre. Qu’impliquait ce simple acte ? En ne respectant pas les limites que Dieu leur avait fixées, ils ont soutenu qu’eux et leurs descendants seraient plus heureux s’ils définissaient eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal. La tentative humaine d’exercer ce pouvoir divin a-t-elle réussi ?

Des avis divergents

Après avoir passé en revue les enseignements des grands penseurs de l’Histoire, l’Encyclopædia Britannica précise que, depuis l’époque du philosophe grec Socrate jusqu’au XXe siècle, il y a eu “ de multiples débats sur la définition exacte du bon ainsi que des normes du bien et du mal ”.
Par exemple, chez les Grecs au Ve siècle avant notre ère, les sophistes étaient des maîtres éminents. Ils enseignaient que les normes du bien et du mal étaient définies par l’opinion publique. L’un d’entre eux a déclaré : “ Ce qui paraît juste et honnête à chaque cité est tel pour elle, tant qu’elle en juge ainsi. ” D’après ce principe, Jodie, mentionné dans l’article précédent, aurait dû garder l’argent qu’il avait trouvé, puisque c’est probablement ce qu’auraient fait la plupart des gens de son entourage, de sa “ cité ”.
Emmanuel Kant, célèbre philosophe du XVIIIe siècle, a exprimé un avis différent. La revue Issues in Ethics fait remarquer : “ Emmanuel Kant et d’autres philosophes [...] ont mis l’accent sur le droit individuel de choisir soi-même. ” D’après la philosophie kantienne, du moment que Jodie ne violait pas les droits d’autrui, ce qu’il aurait fait ne regardait que lui ; il n’avait pas à laisser l’opinion de la majorité déterminer ses principes.
Tout au long de l’Histoire, des penseurs ont débattu la question du bien et du mal.
Socrate, Kant, Confucius
Alors comment Jodie a-t-il résolu ce dilemme ? Il a opté pour une troisième solution. Il a mis en pratique l’enseignement de Jésus Christ, dont les normes morales ont reçu les éloges autant de chrétiens que de non-chrétiens. En effet, Jésus a enseigné : “ Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux. ” (Matthieu 7:12). À la grande surprise de sa cliente, Jodie lui a remis les 82 000 dollars. Quand on lui a demandé pourquoi il ne les avait pas gardés, Jodie a expliqué qu’il était Témoin de Jéhovah, puis il a ajouté : “ Cet argent ne m’appartenait pas. ” Jodie prenait au sérieux ces paroles de Jésus rapportées dans la Bible en Matthieu 19:18 : “ Tu ne dois pas voler. ”

L’opinion publique est-elle un guide fiable ?

Certains diront que Jodie a été stupide d’être si honnête. Mais l’opinion publique n’est pas un guide fiable. Par exemple, si vous aviez vécu dans une société où la majorité juge acceptables les sacrifices d’enfants, comme c’était le cas dans certaines sociétés du passé, cette pratique aurait-elle été légitimée pour autant (2 Rois 16:3) ? Si vous étiez né dans une société qui estime que le cannibalisme est un acte vertueux, cette opinion générale constituerait-elle la garantie qu’il n’est pas vraiment mal de manger de la chair humaine ? La popularité d’une pratique ne la rend pas forcément bonne. Il y a longtemps, la Bible a fait une mise en garde contre ce piège en ces termes : “ Tu ne dois pas suivre la foule dans une intention mauvaise. ” — Exode 23:2.
Jésus Christ a donné une autre raison de se méfier de l’opinion générale sur ce qui est bien et ce qui est mal. Il a révélé que Satan est “ le chef du monde ”. (Jean 14:30 ; Luc 4:6.) Satan utilise sa position pour égarer “ la terre habitée tout entière ”. (Révélation 12:9.) Par conséquent, si vous établissez vos normes du bien et du mal simplement d’après l’opinion de la majorité, vous risquez d’adopter le point de vue de Satan sur la morale, ce qui serait évidemment catastrophique.

Peut-on se fier à son propre jugement ?

Est-ce donc à chacun de décider de ce qui est bien et de ce qui est mal ? La Bible fait cette recommandation : “ Ne t’appuie pas sur ton intelligence. ” (Proverbes 3:5). Pourquoi cela ? Parce que tous les humains ont hérité d’un défaut fondamental qui peut fausser leur jugement. Quand Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu, ils ont adopté les normes de Satan, un traître égoïste, et l’ont choisi comme père spirituel. Puis ils ont transmis à leurs descendants une caractéristique familiale : un cœur traître, capable de reconnaître ce qui est bien, mais enclin à poursuivre ce qui est mal. — Genèse 6:5 ; Romains 5:12 ; 7:21-24.
À propos de l’éthique, l’Encyclopædia Britannica fait ce commentaire : “ Il ne semble pas étonnant que les gens, bien qu’ils sachent ce qu’ils devraient faire d’un point de vue moral, fassent plutôt ce qui est dans leur intérêt personnel. Comment donner à ces personnes des raisons de faire le bien : cela a toujours constitué un problème majeur pour l’éthique occidentale. ” C’est ce que confirme la Bible à juste titre : “ Traître est le cœur, plus que toute autre chose, et il est extrêmement mauvais. Qui peut le connaître ? ” (Jérémie 17:9). Auriez-vous confiance en quelqu’un qui est tenu pour traître et extrêmement mauvais ?
C’est vrai, même ceux qui ne croient pas en Dieu sont capables de se conduire d’une manière droite et d’établir pour eux-mêmes un code d’éthique honorable et utile. Mais, bien souvent, les nobles principes de leur code sont simplement les mêmes que les normes morales de la Bible. Ils nient peut-être l’existence de Dieu, toutefois leur point de vue démontre qu’ils ont en eux la capacité de refléter la personnalité de Dieu. Cela prouve que, comme l’indique la Bible, l’être humain a été créé “ à l’image de Dieu ”. (Genèse 1:27 ; Actes 17:26-28.) L’apôtre Paul affirme : “ Ce sont ceux-là mêmes qui montrent que le contenu de la loi est écrit dans leur cœur. ” — Romains 2:15.
L’opinion publique peut être influencée par des forces invisibles.
Bien sûr, savoir ce qui est bien est une chose ; avoir la force morale de faire ce qui est bien en est une autre. Comment parvient-on à obtenir cette force morale ? Puisque c’est le cœur qui pousse à l’action, l’amour pour l’Auteur de la Bible, Jéhovah Dieu, peut aider à acquérir cette force. — Psaume 25:4, 5.

Comment trouver la force de faire le bien

Pour apprendre à aimer Dieu, il faut tout d’abord comprendre que ses commandements sont raisonnables et applicables. “ Voici ce que signifie l’amour de Dieu, a écrit l’apôtre Jean : que nous observions ses commandements ; et pourtant ses commandements ne sont pas pesants. ” (1 Jean 5:3). Par exemple, la Bible contient des conseils pratiques qui peuvent aider les jeunes à distinguer le bien et le mal lorsqu’ils doivent prendre des décisions en rapport avec l’alcool, la drogue ou les relations sexuelles avant le mariage. La Bible peut aider des conjoints à discerner comment résoudre leurs différends, et elle peut guider les parents dans l’éducation de leurs enfants*. Quand on les applique, les normes morales de la Bible sont bénéfiques tant aux jeunes qu’aux moins jeunes, quels que soient leur milieu social, leur éducation ou leur culture.
De même que manger des aliments nutritifs vous donne la force nécessaire pour travailler, de même lire la Parole de Dieu vous donne la force nécessaire pour vivre selon ses normes. Jésus a comparé les déclarations divines à du pain, essentiel à la vie (Matthieu 4:4). Il a également déclaré : “ Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé. ” (Jean 4:34). Parce qu’il se nourrissait de la parole de Dieu, Jésus a pu résister aux tentations et prendre de sages décisions. — Luc 4:1-13.
Au début, vous trouverez peut-être difficile de nourrir votre esprit de la Parole de Dieu et d’adopter ses normes. Mais souvenez-vous : quand vous étiez enfant, vous n’aimiez peut-être pas le goût des aliments qui étaient bons pour vous. Pour devenir fort, vous avez dû apprendre à apprécier ces aliments sains. Pareillement, il vous faudra peut-être du temps pour prendre goût aux normes divines. Si vous persévérez, vous les aimerez de plus en plus et vous deviendrez fort spirituellement (Psaume 34:8 ; 2 Timothée 3:15-17). Vous apprendrez à mettre votre confiance en Jéhovah et vous vous sentirez poussé à ‘ faire le bien ’. — Psaume 37:3.
Vous ne vous trouverez peut-être jamais dans la même situation que Jodie. Néanmoins, chaque jour vous prenez des décisions d’ordre moral, qu’elles soient petites ou grandes. Voilà pourquoi la Bible vous donne ce conseil : “ Mets ta confiance en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ton intelligence. Dans toutes tes voies tiens compte de lui, et lui, il rendra droits tes sentiers. ” (Proverbes 3:5, 6). Non seulement le fait d’apprendre à mettre votre confiance en Jéhovah vous sera profitable dès aujourd’hui, mais encore cela vous ouvrira la perspective de vivre éternellement, parce que la voie de l’obéissance à Jéhovah Dieu mène à la vie. — Matthieu 7:13, 14.

* Vous trouverez des conseils bibliques pratiques sur ces questions importantes et sur d’autres dans les livres Les jeunes s’interrogent — Réponses pratiques et Le secret du bonheur familial, publiés par les Témoins de Jéhovah.
Jeune homme en train d’étudier la Bible
Non seulement la Bible nous aide à distinguer le bien et le mal, mais encore elle nous pousse à faire le bien.
Témoins de Jéhovah en train d’étudier la Bible avec un couple
Paru dans La Tour de Garde du 1er décembre 2004

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